Les obstacles majeurs aux innovations
L’innovation n’est pas toujours la bienvenue. Dans les industries où les procédés établis sous-tendent des corporations multinationales, le développement de nouvelles méthodes n’est pas toujours encouragé. Prenons le cas des banques et des assurances qui regardent toujours d’un très mauvais œil les startups qui cherchent à créer la disruption.
Le profit comme obstacle à l’innovation
Le profit est à la fois l’un des meilleurs alliés et l’un des pires obstacles à l’innovation. Lorsqu’il s’agit d’innovations incrémentales qui permettent de générer plus de profit sans menacer l’ordre établi, les entreprises qui disposent d’un capital important sont les premières à adopter l’innovation. Inversement, lorsque l’innovation est radicale ou de rupture, elle se heurte à un véritable barrage dressé par les entreprises qui ont le plus à perdre. L’exemple parfait est l’opposition farouche de l’industrie des énergies fossiles face aux énergies renouvelables modernes. Les uns seraient voués à disparaître si les autres continuent de gagner des parts de marché.
Les habitudes et la crainte
Par définition, innovation et habitude sont deux concepts antagonistes. Après tout, l’innovation vient chambouler les habitudes. Mais, comme on le dit souvent : “les habitudes ont la vie dure”. Prenons l’exemple d’un produit qui aurait dû être immédiatement adopté à l’échelle planétaire mais qui a rencontré beaucoup d’opposition avant de gagner en popularité.
Dans ce registre, on peut citer internet, les voitures électriques de Tesla ou même les vaccins à ARN messager. Personne ne souhaite vraiment changer ses habitudes pour accéder à un nouveau produit. C’est pour cette raison que les innovations de rupture ont plus de mal à être adoptées que les innovations incrémentales.